Reflexe Photo

Co mplétons l’affiche Je vous ai déjà parlé de Twix et Spat, les deux grands monarques, de l’Eventail, de Flash, de Sylvain, de Sleepy, de Raphaël… tous acteurs animant la vaste scène de Dyrehaven durant la saison du brame. Voici, pour compléter l’affiche, le portrait de quelques autres, rencontrés au hasard de nos longues balades dans les 11 km² de la réserve. Probablement déçu de son brame, Okay passe sa frustration sur les branchages des alentours. © Djepi   Okay est un des premiers cerfs que nous avons croisés dans la réserve, alors qu’il sommeillait dans l’ombre. Son impressionnante ramure comptant 22 cors m’avait semblé extraordinaire, mais au fil des jours, j’ai réalisé que, aux standards de Dyrehaven, elle est parfaitement ordinaire (selon ma statistique, la moyenne chez les cerfs adultes est de 20 cors). Okay est mature. Il semblait fort morose et fatigué en cette fin de brame et cherchait à éviter toute rencontre avec son voisin Gauguin, se contentant de passer ses humeur

La mauvaise sieste de Sleepy Deux jours plus tôt, nous avions observé dans ce petit bois obscur et fermé, milieu peu fréquent à Dyrehaven, un très gros cerf discrètement entouré de quelques biches, mais la troupe s’était progressivement enfoncée dans l’ombre et nous n’avions pas pu en savoir plus car aucun chemin ne menait à leur retraite. Certainement encore un cerf qui jouait la prudence, installé aux marges du domaine du redoutable Spat. Je l’avais baptisé Capitaine. Le comportement du cerf sika en rut est très semblable à celui du cerf élaphe. © Djepi Mais j’aime savoir, et je suis donc de retour sur les lieux. Un mâle de cerf Sika, ses petits bois tout enguirlandés, nous accueille avec son show. Lui aussi est en rut mais ce sont ses grands cousins qui nous intéressent davantage pour l’instant.  Cela circule entre les troncs, et je vois plutôt des « branches » qui bougent que de grandes oreilles qui se dressent : ce ne sont pas des biches mais un groupe de mâles. Impossible de

Pour vivre heureux, vivons caché Semblant préoccupé par ses affaires, un beau cerf sort des fourrés à notre gauche et traverse le chemin devant nous. Il s’arrête un long moment pour nous adresser un regard sans curiosité. Des humains sur le chemin ? Business as usual. Il est magnifique avec ses bois très écartés portant 18 longues dagues. Je le baptise illico L’Eventail. Son corps est mince et athlétique, je ne crois pas que ce soit un vieux cerf. Il finit par repartir en direction d’une petite prairie enclavée dans le bois. L'Eventail est un des plus beaux cerfs que nous ayons rencontrés à Dyrehaven. © Djepi   Je me dis que c'est simplement un de ces jeunes qui cherchent l’aventure et tentent de subtiliser quelques belles aux poids lourds qui dictent la loi. Mais il est si élégant que nous espérons quelques photos de plus, et nous le suivons jusqu’à la prairie. Plusieurs biches y pâturent et rentrent prestement sous les arbres où d’autres ombres les attendent. Nous ne pouvo